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Re-Interpreting Blackness : Une discussion sur l’art et l’activisme noirs

PANEL

dim. 4 oct
12h—13h30
Z Art Space
819, Avenue Atwater
(métro Lionel-Groulx)

Selon les mots de Nina Simone, “le rôle de l’artiste est de dresser un miroir face à la société.” Au cours de ces deux dernières années, une vague de manifestations s'est propagée à travers l’Amérique du Nord , soulevant une question récurrente sur le rôle des artistes, et plus précisément celui des artistes noirs. Re-Interpreting Blackness explore le rôle de l’art au sein de la société et l’impact des entrecroisements entre race, genre et classe sur la relation entre l'art et l’activisme. Cette discussion modérée aborde la pertinence des travaux des artistes racialisés dans les questions sur la formation de l’identité et l'essence de l'identité diasporique. Elle soulève également l'importance des contextes sociopolitiques dans leur processus de création. Re-interpreting Blackness retrace l’histoire de l'esthétique noire à travers les diaspora, remettant en question la notion de l' « art noir » en tant que catégorie à part entière, ainsi que l'intérêt mais aussi les retombées d'un art politisé.

Ce panel de discussion est organisé en collaboration avec Coloured Conversations, un projet multimédia combinant arts visuels et théorie critique sociale. Son sous-projet, « Mountain Melanin », cherche à établir un réseau pour les jeunes artistes noirs basés à Montréal à travers sa plateforme collaborative.

teeanna munro, alias sweet tee, alias Ernestine Taylor, alias Miss Polyphony Phillips, alias homegurl, alias stove griot, et nostalgic mama, est passionnée par l’art du récit oral et écrit. Ses œuvres ont été publiées dans The Great Black North: Contemporary African Canadian Poetry et Geist Magazine. Elle a interprété à plusieurs occasions, notamment lors du VanSlam Poetry, The Congress of Black Writers and Artists, PanAfrican Slam, Hogan Alley’s Memorial Poetry Festival et Canadian Spoken Word Festival.

Caesey “Stylo” Shakes est écrivaine de fiction et scénariste basée à Montréal. C'était pour le moins difficile pour elle de s’établir en tant que cinéaste... la majorité de ses interactions sociales se déroulant dans son imagination plutôt que dans la réalité. Néanmoins, son nature introvertie ne l'empêche pas de partager sa vision du monde avec passion, selon laquelle blackness passe d’une position marginale à une position centrale, créant ainsi un espace riche en possibilités et diversité dépassant les représentations simplistes emplies de stéréotypes qu’elle a appris à tolérer dans les médias. Elle aspire à défier le status quo d’une identité noire et à explorer les crevasses et carcasses de la féminité canadienne des Caraïbes tout en oscillant entre les sphères de la théorie critique, du récit et du septième art. Diplômé de l’université d’Ottawa en 2014, Stylo a eu la chance d’être sélectionnée en tant que cinéaste. Son premier court-métrage Indie, un documentaire indépendant, a été diffusé dans le cadre du programme "Relève et diversité" au 10ème Festival International du Film Black de Montréal en automne 2014.

Henri Pardo est un acteur québécois d’origine haïtienne et un directeur passionné par les récits.  Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, Pardo a joué sur scène, à la télévision francophone, ainsi que dans des films québécois et américains. En tant que directeur et ancien élève du National Institute of Image and Sound, il a aussi travaillé dans la publicité, la vidéo commerciale et la fiction, Il travaille actuellement sur des projets web, télévision et des long métrages. Pardo était aussi le directeur artistique du programme "Relève et diversité" au 10ème Festival International du Film Black de Montréal.

Kosisochukwu Nnebe (né en 1993), mieux connu en tant que Kosi, est une artiste visuelle basée à Montréal. Née au Nigeria, elle a déménagé au Canada à l’âge de cinq ans et a grandi à Gatineau au Québec. Son éducation multiculturelle a amené une cultivation du franglais et un amour pour les films Nollywood. Son travail remet en question certaines notions du blackness et de la féminité (le regard de l’oppresseur et de l’opprimé, la lutte pour la subjectivité de la femme noire) et essaye de dépasser les représentations manichéennes du bien et du mal. Son art a été exposé à Station 16, au Musée des Beaux-Arts de Montréal et à la galerie Mohr à Mountain View en Californie.